Le projet Loon consiste en un réseau de ballons mis en orbite dans la stratosphère pour procurer un accès global
- Les entreprises situées dans des endroits sans connexion ou ayant une mauvaise connexion au réseau n’auront simplement qu’à installer une antenne spéciale sur leurs bâtiments.
- Des systèmes comme les systèmes de contrôle à distance des groupes électrogènes d’Inmesol pourront être utilisés par toutes les entreprises quel que soit leur réseau actuel.
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Vidéo explicative du projet Loon d’accès global à internet
En raison de leur emplacement, de nombreuses entreprises n’ont toujours pas accès à internet ou subissent les inconvénients d’une mauvaise connexion. Tous ceux qui, comme nous, habitent et travaillent dans une agglomération urbaine, trouvent normal le service que leur fournit leur opérateur, sans se demander ce qui se passerait en cas de catastrophe (naturelle, par exemple). Pour une grande partie des deux-tiers de la population mondiale qui n’ont toujours pas accès à internet, être sans connexion est bel et bien une catastrophe de tous les jours. Or, voici que Google travaille à leur fournir une solution définitive d’accès universel à internet. La société vient de réussir les premiers essais pilotes d’un projet pensé pour donner accès à internet, sans exception, à tous les points de la planète… depuis les airs.
En quoi consiste le projet Loon et comment fonctionne le réseau de ballons
Comme l’explique la propre société, le projet Loon « vise à connecter tous ceux qui habitent dans des endroits reculés ou ruraux, à parvenir aux zones sans réseau et à faire en sorte que, après une catastrophe, chacun puisse ravoir internet ».
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Google lancera dans la stratosphère, en les dirigeant à l’aide d’algorithmes de logiciel, une série de ballons qui orbiteront autour de la Terre, au-dessus de l’espace aérien sillonné par les avions. Les ballons profiteront des vents qui soufflent à 20 km de la surface terrestre pour se déplacer et prendre de l’altitude jusqu’à arriver à celle qui leur permettra de bénéficier de la direction du vent souhaitée : en effet, dans la stratosphère, chaque couche de vent a sa propre direction et sa propre grandeur, et les vents sont généralement stables et plutôt lents.
Pour accéder à ce réseau, qui couvrira toute la planète, il suffira d’installer dans les bâtiments une antenne spéciale pour internet. Comme le signal rebondit de l’un à l’autre jusqu’au signal global de la Terre, tous les endroits du monde pourront le recevoir. Chaque ballon confèrera sa connectivité à un secteur de 40 kilomètres de diamètre environ. Le système utilise des bandes accessibles à tous et fournira des vitesses de connexion comparables à celles des réseaux 3G.
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Essai pilote réalisé en Nouvelle-Zélande
Les ballons utilisés par Google sont des dirigeables à super-pression : ils peuvent supporter une pression plus élevée que les ballons météorologiques. Leur enveloppe est faite de filaments de polyéthylène plastique. Une fois gonflés, ils font quinze mètres de large sur douze de haut. Pour faciliter, en cas de nécessité, la descente et l’atterrissage contrôlé des ballons, un parachute a été ajouté à l’enveloppe. Cette dernière contient l’équipement électronique du ballon, y compris les batteries qui emmagasinent de l’énergie solaire en vue du fonctionnement nocturne.
Le projet bénéficiera aux entreprises
Loon permettra à de nombreuses entreprises et à de nombreux professionnels (comme cela s’est vu pendant le premier essai pilote de Nouvelle-Zélande) de mettre en œuvre des technologies et des projets qui étaient jusqu’alors bloqués faute d’accès à internet.
Chez Inmesol, nous applaudissons le projet de Google car il va permettre à de nombreuses entreprises de profiter de nos très novateurs systèmes de contrôle à distance, comme, par exemple, le système DSEWebNet de communication avancée qui permet, via un accès à internet, de contrôler simultanément plusieurs groupes électrogènes depuis n’importe quel endroit du monde moyennant un dispositif mobile.